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Cлово "VEHEMENCE"


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1. Une fin (Конец)
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, Около (после)] 3 (15) мая 1848 г.
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1. Une fin (Конец)
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Часть текста: FIN Dernier récit de Tourguéneff I Tout le monde le sait, tout le monde le dit, la race des tyranneaux s’est éteinte, ou à peu près, en Russie; cependant je crois en avoir encore rencontré un, et cet individu m’a semblé assez original pour m’engager à en donner une idée à mes lecteurs. C’était au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il ...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, Около (после)] 3 (15) мая 1848 г.
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Часть текста: la direction des boulevards on saluant la foule et se prit tout a coup a parler avec vehemence et force gestes; je ne pus entendre ce qu'il dit. Il retourna ensuite par ou il etait venu. Bientot parut la procession; elle marchait sur seize hommes de front, drapeaux en tete; une trentaine d'officiers de la garde nationale de tous grades escortaient la petition: un homme a longue barbe (que je sus plus tard etre Huber) s'avancait en cabriolet. Je vis la procession se derouler lentement devant moi (je m'etais place sur les marches de la Madeleine) et se diriger vers l'Assemblee nationale... Je ne cessai de la suivre du regard. La tete de la colonne s'arreta un instant devant le pont do la Concorde, puis arriva jusqu'a la grille. De temps a autre, un grand cri s'elevait: "Vive la Pologne!" cri bien plus lugubre a entendre que celui de: "Vive la Republique!" l' o remplacant l' i 3 . Bientot on put voir dos gens en blouse monter precipitamment les marches du palais de l'Assemblee; on dit autour de moi que c'etaient les delegues qu'on faisait introduire. Cependant, je me rappelai que, peu do jours auparavant, l'Assembee avait decrete ne pas recevoir les petitionnaires a la barre, comme le faisait la Convention; et quoique parfaitement edifie sur la faiblesse et l'irresolution de nos nouveaux legislateurs, je trouvai cela un peu extraordinaire. Je descendis de mon perchoir et marchai le long de la procession, qui s'etait arretee jusqu'a la grille de la Chambre. Toute la place de la Concorde etait encombree de monde. J'entendais dire autour de moi que l'Assemblee recevait dans ce moment les delegues, et que toute la procession allait defiler devant elle. Sur les marches du peristyle se...