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Cлово "HAUTEUR"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 13, 14 (25, 20) октября 1852 г.
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2. Une fin (Конец)
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3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 18(30) ноября 1863 г.
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4. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 5, 6 (17, 18) января 1848 г.
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5. Un incendie en mer (Пожар на море)
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6. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 5, 6, 7 (16, 17, 18, 19) августа 1849 г.
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7. Тургенев И. С. - Тома Амбруазу, 13 (25) апреля 1868 г.
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8. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 9 (21) ноября 1864 г.
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9. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 8 (20) октября 1848 г.
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Примерный текст на первых найденных страницах

1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 13, 14 (25, 20) октября 1852 г.
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Часть текста: par une me tie lie semblable a celle-ci. Mais de memoire d'homme on n'en a vu de pareille a cette epoque. Il parait que pour nous consoler du detestable ete que nous venons de subir, l'hiver veut arriver plus tot que de coutume. C'est l'histoire du monsieur qui epouse une femme laide et pauvre, mais hote! Et cependant je ne suis pas triste malgre ce temps affreux, malgre cet avant-gout des six mois d'isolement complet qui m'attendent. Je me sens au contraire tout emu et rejoui: c'est que j'ai devant moi la chere lettre que vous m'avez ecrite a votre retour d'Angleterre a Courtavenel 1 . Ma chere et bonne amie, je vous supplie de m'ecrire souvent; vos lettres me rendaient toujours heureux, mais c'est surtout maintenant qu'elles me sont devenues necessaires; me voici cloue a la campagne pour je ne sais combien de temps, reduit a mes propres ressources. Pas de musique, pas d'amis; que dis-je? pas meme de voisins pour s'ennuyer ensemble! Les Tutcheff sont d'excellentes gens, mais nous nageons dans des eaux trop differentes. Que me reste-t-il? Je crois vous l'avoir dit plus d'une fois: le travail et les souvenirs. Mais pour que l'un me soit facile et les autres moins amers, il me faut vos lettres avec ces bruits de vie heureuse et active, avec cette odeur de soleil et de poesie qu'elles m'apportent. A propos, mettez toujours quelques brins d'herbe ou de fleur dans l'enveloppe... Je sens ma vie qui s'enfuit goutte a goutte comme l'eau d'un robinet a demi ferme; je ne la regrette pas; qu'elle s'epuise... qu'en ferais-je? Il n'est donne a personne de retourner sur les traces du passe, mais j'aime a me le rappeler, ce passe charmant et insaisissable, par une soiree comme celle-ci, ou, en ecoutant les hurlements desoles de la bise sur toute celte neige amoncelee, il me semble... Fi! je ne veux ni m'attrister ni vous attrister aussi par contre-coup... Tout ce qui m'arrive est...
2. Une fin (Конец)
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Часть текста: à mes lecteurs. C’était au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 18(30) ноября 1863 г.
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Часть текста: y sont pour beaucoup - mais vous imaginez-vous Feth gardant cet argent pendant cinq semaines -- et finissant par me l'envoyer à trois mois de date et par un banquier de Moscou, parfaitement inconnu? Et tout cela parce que - comme il me l'écrit: "Comment envoyer à Bade une traite sur Paris? Il faudrait donc vous obliger de faire le voyage de Paris? - Et à Francfort on vous aurait payé en florins, ce qui vous aurait gêné?" 2 Voilà où l'on en est en Russie! Pour que le plaisir soit complet, mon rhume est devenu une grippe. Je vais mieux aujourd'hui, mais je ne pourrai sortir que demain! - Voici donc trois jours complètement perdus - et mon arrivée à Bade retardée d'autant. - Vous dire combien cela m'est agréable - est, je crois, superflu,-- Si le diable ne s'en mêle, je quitterai ce charmant Paris jeudi matin pour arriver à 10 heures du soir à Bade. - Je n'ai pu voir qui que ce soit - ni les Tourguéneff ni Mme Delessert ni Mme Duloup; la visite à l'ambassadeur 3 , etc. tout cela est remis. - Les princes Troubetzkoï et Orloff sont venus me voir: ils sont revenus de Bellefontaine et installés rue de Clichy. - Le bon Pomey a passé la soirée d'hier avec moi. - Je dois vous avouer que je suis d'une humeur de chien (de Pégase) - et que je dis toutes sortes d'impertinences à Paris et à mon misérable corps, toujours enchanté d'accrocher quelque vilenie. Enfin, Dieu merci, vous et les vôtres - vous vous portez bien - c'est là une immense consolation. - Embrassez de ma part les enfants. - Je vous serre la main bien fortement, je salue Viardot et ne serai content que quand je me trouverai marchant sur la...
4. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 5, 6 (17, 18) января 1848 г.
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Часть текста: И. С. - Виардо Полине, 5, 6 (17, 18) января 1848 г. 85. ПОЛИНЕ ВИАРДО 5, 6 (17, 18) января 1848. Париж  Paris. 17/5 janvier 48. Madame votre mere vient de me montrer la lettre que vous lui avez envoyee le lendemain de la representation d'"Iphigenie" 1 , lettre pleine de choses fines et grandes a la fois - privilege que vous possedez - presque seule - et, j'ajoute le mot presque pour n'avoir pas l'air de vouloir vous dire un compliment. Ainsi, le public cette fois-ci a moins goute cette belle musique et Sa Majeste y a ete. Ce qui me vexe un peu, c'est de voir que - par le temps qui court - le gout du beau s'allie fort souvent a la faiblesse pretentieuse, le dilettantisme minutieux et sensualiste, voire meme a la depravation (temoins la haute personne que je viens de citer et le roi de Baviere). Ne pourrait-on pas avoir de la force et du gout en meme temps? Ces deux choses s'ex-clueraient-elles? Pourquoi la jeunesse est-elle' si... si "plump"? Pourquoi son exaltation meme est-elle si naivement fausse? Les vieillards ont toujours eu plus d'esprit qu'elle - et cela est bien naturel - faut-il qu'ils aient aussi plus d'instinct? Je suis vexe d'avance de l'article de Rellstab 2 , malgre tous les eloges qu'il vous donnera; c'est aussi un vieux grigou, un vieux "flaireur"; et son jeune remplacant, c'est Mr Lange 3 ! Que ne...
5. Un incendie en mer (Пожар на море)
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Часть текста: y avait à bord quelques dames, remarquablement belles ou jolies. (La plupart sont mortes, hélas!) C’était la première fois que ma mère me laissait partir seul, et j’avais dû lui jurer de me conduire sagement, et surtout de ne pas toucher aux cartes... et ce fut précisément cette dernière promesse qui fut enfreinte la première. Un soir, en particulier, il y avait grande réunion dans le salon commun, entre autres plusieurs banquiers bien connus à Pétersbourg. Ils jouaient chaque soir à la banque (sorte de lansquenet), et les pièces d’or, qu’on voyait alors plus souvent qu’à présent, faisaient un cliquetis étourdissant. L’un de ces messieurs, voyant que je me tenais à l’écart, et n’en sachant pas la raison, me proposa brusquement de prendre part à son jeu. Comme, avec la naïveté de mes dix-huit ans, je lui expliquai la cause de mon abstention, il partit d’un éclat de rire; et, s’adressant à ses compagnons, il s’écria qu’il avait trouvé un trésor: un jeune homme n’ayant jamais touché une carte, et par cela même prédestiné à avoir une chance énorme, inouïe, une vraie chance d’innocent!.. Je ne sais comment cela se fit, mais, dix minutes plus tard, j’étais à la table de jeu, les cartes plein la main, ayant une part assurée et jouant, jouant comme un fou. Il faut avouer que le vieux proverbe n’avait pas menti. L’argent venait à moi à flots; deux monceaux d’or s’élevaient sur la table, des deux côtés de mes mains tremblantes et couvertes de sueur. Le banquier qui m’avait entraîné ne cessait de me pousser, de...
6. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 5, 6, 7 (16, 17, 18, 19) августа 1849 г.
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Часть текста: tous les deux. Je parle de M. et Mme Sitches. J'ai ete bien content de les voir. Et puis ils avaient l'air si heureux, ils me contaient une foule de choses, les moindres details de leur voyage, et surtout du mariage 1 avec une volubilite si joyeuse! Ils m'ont montre le portrait de Leonard qui m'a l'air d'un bon diable. Je me suis fait raconter par eux comment ils ont revu Mlle Antonia, ce qu'ils lui ont dit, ce qu'elle leur a repondu; comment ils ont vu pour la premiere fois M. Leonard, ce qu'il leur a dit, ce qu'ils lui ont repondu, l'habit qu'il portait, le chapeau qu'il tenait a la main et leurs habits a eux, et puis ensuite, en s'elevant a des details plus importants, les preparatifs du jour de noce, etc., etc. ils ont du tout me decrire; et ils le faisaient, ils se repetaient avec delices, ils imitaient la maniere de regarder, le son de voix de Leonard, et je les ecoutais avec un veritable interet; car le bonheur est contagieux. Enfin j'espere que tout ceci continuera aussi bien que cela a commence. Aujourd'hui le torrent est devenu ruisseau; nous parlons encore, mais la veine s'epuise. Mlle Berthe arrive demain avec Louise. Courtavenel commence a se remplir. Je ne dinerai plus en tete a tete avec moi-meme.  Vendredi. Madame! permettez-moi de prendre un ton solennel a la hauteur des circonstances. Madame! un fleau terrible, semblable a ces plaies d'Egypte dont parle L'Ecriture sainte 2 , est venu s'abattre sur les "beaux lieux" que vous habitez, ou plutot que vous n'habitez pas. Il ne ...
7. Тургенев И. С. - Тома Амбруазу, 13 (25) апреля 1868 г.
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Часть текста: depuis quelques jours - et où, par parenthèse, je serais heureux de vous offrir l'hospitalité, si un bon vent vous conduisait cette année dans nos parages. Je n'ai fait que traverser Paris vers la fin de mars et il m'a été matériellement impossible d'y voir mes amis: sans cela, votre porte eût été une des premières auxquelles je serais allé frapper, Ce n'est pourtant pas le seul désir de me rappeler à votre souvenir qui m'a fait prendre la plume aujourd'hui; il s'agit d'une chose qui peut vous intéresser. Viardot, en fouillant dans ses vieux papiers, a découvert dernièrement un projet de libretto, d'opéra en cinq actes, un scénario (intitulé provisoirement "Le Fléau d'Orchomène") 1 qu'il m'a dit vous avoir montré dans le temps et que vous aviez trouvé fort beau, à en juger par une lettre de vous qui était insérée dans les feuillets du manuscrit. Ce même libretto a paru faire la même impression sur Augier, qui s'était offert pour le mettre en vers. Ceci se passait en 1850; puis on s'est séparé et tout a été oublié. Viardot m'a lu son scénario, après y avoir fait quelques légers changements - et je dois avouer que j'en ai été frappé. C'est certainement un magnifique sujet d'opéra. Il y a surtout un troisième acte (il se passe dans la forêt de Dodone 2 ) qui me paraît admirable: c'est de V antique vivant; et il y a dans tout...
8. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 9 (21) ноября 1864 г.
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Часть текста: Lundi, 21 nov. 64. Chère Madame Viardot, Cela me fait un effet tout étrange de vous écrire 1 . Je m'en étais si heureusement déshabitué - et tout aussi heureusement -- je ne le ferai pas longtemps 2 . Je suis arrivé sain et sauf, j'ai trouvé mes deux dames bien portantes et engraissées - mais si étroitement logées, que leurs chambres m'ont fait l'effet de cabines à bord d'un bateau à vapeur. - Je n'ai pas encore vu Pomey, car au lieu de déjeuner chez lui aujourd'hui - j'y dîne, mais je sais que Thérèse avait mis partout des fleurs pour les recevoir et qu'elle est déjà très enchantée de Jeanne 3 . - J'ai remis le tuyau de l'orgue à Mr Cavaillé - il n'y a presque rien à y faire 4 -- et j'ai remis votre manuscrit à Mr Géraid 5 qui a certainement le plus beau magasin de musique à Paris dans la lus belle situation - avec les mots: Ancienne maison MEISSONIER d'un mètre de hauteur sur la porte. Il a haussé les épaules en entendant dire qu'on n'avait pas su trouver son magasinl -- et il a ajouté que les mazourkas se vendent très bien et beaucoup. Envoyez-moi vite vos com- missions, car je quitte Paris mercredi prochain dans la matinée 6 . Je n'ai encore vu personne et je n'ai rien fait de...
9. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 8 (20) октября 1848 г.
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Часть текста: s'elevent de temps en temps les eventails, ou plutot les plumeaux etranges des palmiers. Cette plaine, que bordent a droite et a gauche d'assez hautes collines, se termine par un bras de mer au dela duquel s'etendent et bleuissent a la facon de Capri les iles d'Hyeres. Une rangee de pins a parasol court le long du rivage. Tout cela serait charmant, n'etait la pluie qui ne cesse de tomber depuis quatre jours, et qui dans ce moment meme enveloppe toute cette belle plaine d'un brouillard uniforme, terne et gris. Je compte rester ici une dizaine de jours. J'espere que cette pluie ne durera pas eternellement - ou si elle dure, ma foi, je travaillerai a faire trembler. Je vous ai envoye ma derniere lettre de Marseille 1 , le jour de mon depart pour Toulon - il faut que je vous raconte ce que j'ai fait depuis. Pasgrand'chose... Voyons, cependant. Je suis arrive a Toulon de grand malin, apres un voyage de nuits assez desagreable, par de mauvais chemins. - Toulon est une assez jolie ville, pas trop sale, ce qui veut beaucoup dire en France. - Il faisait un temps assez extravagant, de grosses nuees chargees de pluie passaient lourdement sur la ville, en laissant echapper de veritables torrents d'eau, qui, vu l'absence de vent, tombait presque perpendiculairement; puis une fois la bourrasque passee, un vigoureux soleil, radieux et gai, venait frapper les maisons et les rues ruisselantes. Toulon est entoure de hautes montagnes d'un gris jaunatre; rien n'etait charmant comme de les voir sortir peu a peu a la lumiere, a travers les derniers brouillards de l'ondee qui s'en allait. Je m'embarquai dans un petit bateau a voile et je fis une tournee dans la rade qui est fort belle et spacieuse. Nous passames devant la fregate "Le Muiron", qui ramena Napoleon d'Egypte et qu'on garde soigneusement dans le port...